Que Dieu t'accorde la bénédiction, ô lumière
(Çall-Allah 'alayk ya nûr, version 1)
Traduit par Idris de Vos

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Bénie sois-tu noble lumière,
Toi qui infus en tout foyer
De ta présence aimée éclaire ;

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Tu es, ô divin envoyé,
Une lumière cristallisée
Tu vins, lumière sur lumière,
Le saint Coran nous révéler.

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L’huile tu es, le feu, le verre :
Une lumière équilibrée.
Rien n’existait, ni cieux ni terre,
Puis l’univers manifesté
Parut, orné de ta beauté.

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Il nous est de toi rapporté
Que l’existence tout entière
De ton éclat fut façonnée.

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Tu vins vers nous depuis l’éther :
De la présence sanctifiée,
Où tu ne cesses de loger.

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Tu étais avant l’univers :
Lorsque la pré-éternité
Était comme l’éternité ;
Tu étais inconditionné,
Puis l’accidentel univers
A manifesté ta beauté.

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En l’existence entière il n’est
Rien, non rien, hormis ta lumière.
Depuis le plus haut empyrée,
Tu vins le néant éclairer.

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Élu, le monde te révère,
A toi sont les grâces plénières !